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Le Journal de Montréal : 15 février 2020

Baseball majeur à Montréal: de l’excitation dans l’air MONTRÉAL

Le dévoilement des plus récents détails entourant le possible retour du baseball majeur à Montréal, par le biais du fameux projet de villes-sœurs avec Tampa, a provoqué de l’excitation chez bien des amateurs du Québec, samedi. Dans un reportage publié dans Le Journal, il a été possible d’apprendre que le groupe de Stephen Bronfman est en bonne voie de devenir actionnaire minoritaire chez les Rays de Tampa Bay d’ici quelques mois. Si le projet octroyant une équipe à deux villes, soit Montréal et Tampa, doit encore être accepté officiellement par le baseball majeur et son commissaire Rob Manfred, les démarches se poursuivent.

 

«Ce que je trouve excitant, c’est que ça ne se fait pas depuis hier, le travail est entamé depuis un bout et c’est maintenant concret. Ça se passe là», réagit Stéphane Rousseau, directeur de La tournée des Chums, un organisme à un but non-lucratif qui organise d’ailleurs un groupe privé de plus de 750 personnes pour les matchs préparatoires prévus entre les Blue Jays de Toronto et les Yankees de New York, les 23 et 24 mars, au Stade olympique. «C’est un projet où, autant à Tampa qu’à Montréal, on semble vouloir travailler ensemble, main dans la main», reprend l’inconditionnel partisan de baseball. Perry Giannias, qui est pour sa part à la tête des événements Expos Fest, se montre également optimiste. «C’est positif et selon moi, la personne qui ne va pas supporter ça, ce n’est juste pas un vrai partisan de baseball», dit-il, à propos de l’idée de partager une équipe dans deux villes. Nouvelle équipe, nouveau nom À consulter les réseaux sociaux, plusieurs n’expriment pourtant pas le même enthousiasme face au concept des villes-soeurs. De nombreux amateurs remettent en doute l’intérêt d’avoir «une demi-équipe». On y voit notamment un obstacle pour créer un sentiment d’appartenance. «La seule chose qui fait mal, c’est que ce ne sera pas les Expos, note Giannias, rappelant l’information selon laquelle la nouvelle équipe porterait un nouveau nom. Ce ne sera pas évident de trouver un nom qui se dit en anglais et en français, puis ayant un lien autant avec Montréal qu’avec Tampa.» «Pour moi, ça va toujours être les Expos, dit pour sa part Rousseau. De toute façon, le nom, c’est un peu secondaire. Tout ce qu’on veut, c’est d’avoir à nouveau du baseball majeur à Montréal.» Un transfert permanent à oublier? Dans l’entrevue accordée au Journal, M. Bronfman persiste et signe : il croit fermement au projet d’une équipe pour deux villes. «Je veux être clair, ce n’est pas une histoire de garde partagée qui cache un transfert permanent dans quelques années», a-t-il tranché. À ce niveau, Stéphane Rousseau se garde une certaine réserve. «Si le nouveau stade dans la région de Tampa Bay ne se fait pas, tu fais quoi?», demande-t-il, en supposant qu’un transfert permanent n’est pas à écarter complètement à long terme. «Vivons le moment présent et s’il y a plus dans l’avenir, nous allons le prendre avec notre cœur», conclut Rousseau, un brin philosophe. Ni les Expos, ni les Rays Tel que dévoilé par Stephan Bronfman dans l’édition de samedi du Journal, une nouvelle équipe du baseball majeur établie dans deux villes, soit Montréal et Tampa, devrait porter un nouveau nom. Or, il est loin d’être évident de trouver un nom correspondant aux deux marchés tout en respectant les deux langues, soit l’anglais et le français. Voici quelques suggestions, plus ou moins sérieuses : Snowbirds Si ce terme est anglophone, il est bien connu au Québec puisqu’il est utilisé pour identifier ceux qui migrent vers le sud durant l’hiver. Les «snowbirds» sont également associés aux Forces canadiennes, étant le nom de la patrouille acrobatique officielle. Exrays On peut croire que ce nom sera écarté d’emblée, mais il rendrait à la fois hommage aux Expos de Montréal et aux Rays de Tampa Bay. Vagabonds Il s’agit là d’un terme bilingue et le mot désigne une personne qui n’a pas de domicile, un rôdeur, un voyageur. La connotation péjorative demeure le principal accroc. Internationals Clin d’œil aux Nationals de Washington, qui ont récupéré la franchise des Expos de Montréal après la saison 2004. Deux pays, une équipe, il y a quand même un concept. Jazz, Revolution, Union, etc… Parmi les clubs actuels dans la Ligue nationale de hockey, la NFL, la NBA ou la Major League Soccer, peu de clubs portent des noms bilingues, avec une orthographe semblable en anglais et en français. En poussant un peu, il y a bien les Cavaliers, le Jazz, les Pistons, les Pelicans, les Titans, les Jaguars, les Cowboys, les Vikings, les Lions, les Saints, les Jets, les Sabres, les Blues, l’Avalanche, les Coyotes, le Dynamo, le Revolution et l’Union, mais y a-t-il vraiment ce nom parfait qui correspond à la fois au Québec et à la Floride, parmi eux? À la limite, les Stars…